Séance débat en présence de la réalisatrice Françoise Davisse

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Séance débat en présence de la réalisatrice Françoise Davisse

Cinéma La Turbine place Chorus, rue de l’Arlequin 74960 Cran-Gévrier, Rhone-Alpes, France

Histoires d’une nation : Des héros dans la tourmente.
Un film de Françoise Davisse.
Durée : 52 minutes.

« Nos héros dans la tourmente, ce sont ces immigrés qui sont venu trouver refuge en France à la faveur de la montée des périls dans toute l’Europe, au tournant des années 30 et de la crise économique qui a secoué le monde alors. Accueillis dans une France qui veut augmenter sa population, et faire de tout arrivant un français, ils vont vivre la pire période de rejet des étrangers de notre histoire.
Ce sont eux qui sont montrés du doigt quand la crise atteint la France, quand la production chute et le chômage augmente, qu’on reconduit les travailleurs étrangers à la frontière, et cherche à restreindre l’accès aux professions libérales.
Ce sont eux qui ont vécu la parenthèse du front populaire et des lois sociales pour tous, français et étrangers, puis ont connu les premiers camps d’internement quand le gouvernement Daladier puis de Vichy a préféré se méfier d’eux plutôt que de combattre les périls.
Ce sont eux enfin qui ont pris les armes et irrigué la Résistance au nom des valeurs de la République en espérant qu’à la libération, leur rôle de citoyen serait enfin reconnu.
C’est cette histoire que nous racontent leurs enfants et petits-enfants.

Au centre de ce récit chronologique narré par Roschdy Zem : l’expérience de l’assimilation, puis de l’intégration, par l’école et le travail, mais aussi la lutte pour l’égalité et les révoltes contre les discriminations. La parole est donnée aux enfants, petits-enfants, arrière-petits-enfants d’immigrés, dont Michel Drucker, Jean et Youri Djorkaeff, José Garcia et Amel Bent.
Guidé par le souci de construire un récit national dans lequel « tout le monde trouve sa place », ce film montre comment la nation française s’est réinventée et s’est enrichie grâce à ces différentes générations d’immigrés. Les auteurs partagent les pistes de réflexion développées par l’historien Gérard Noiriel : sans l’afflux des métallurgistes italiens, des mineurs polonais et marocains, des ouvriers algériens et portugais du bâtiment, la France ne serait pas un pays industriel. Et de partager cette évidence qui n’en fut pas toujours une : les immigrés aussi font l’histoire. »
Le Monde

 

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